Voici pourquoi j’ai adoré Open Water de Caleb Azumah Nelson

Lire autre chose que de la littérature américaine.

Je ne sais pas pour toi, mais mon fil d’actualité est inondé de recommandations de lectures et autres contenus similaires. Résultat : je ne manque jamais d’idées et ma pile de livres à lire est toujours très haute. Cependant, ce ne sont pas les livres les plus populaires qui me plaisent. J’ai d’ailleurs souvent été déçue en suivant les tendances. J’ai essayé la romance, mais j’ai l’impression que ce genre ne me procure plus les mêmes émotions qu’avant. Toujours en quête d’un livre capable de me faire vibrer et de m’éblouir par son style d’écriture, j’ai décidé de lire Open Water, une recommandation de Jack Edwards, un booktuber anglais très populaire.

Et là, à ma plus grande surprise, je suis tombée sur un roman magnifique, une histoire d’amour pas comme les autres…

Open Water raconte l’histoire d’un jeune homme, artiste photographe, qui tombe amoureux d’une jeune femme, artiste danseuse, elle-même déjà en couple avec son ami à lui. Leur rencontre a lieu dans un pub de South East London. Sauf que Open Water c’est bien plus qu’une simple romance : c’est une œuvre poétique en prose qui aborde les difficultés rencontrées par les jeunes Noirs de Londres dans le contexte contemporain.

Dès les premières pages, j’ai su que ce livre serait un cinq étoiles.

Les personnages sont crédibles, bien développés et surtout multidimensionnels. Leur amour se construit lentement, sans précipitation ; ils apprennent à se connaître en tant qu’amis, et cette amitié évolue au point où ils ne peuvent plus nier les sentiments plus profonds qui les unissent. Open Water, c’est l’humain dans toute sa complexité, une histoire où les personnages ressentent une peur réelle pour leur vie et leur avenir. C’est un récit qui dépeint la complexité des relations familiales et du deuil. De plus, avoir une place privilégiée dans l’esprit de ce jeune homme, désigné par “you” (j’ai lu la version originale en anglais), est exceptionnel. On vit avec lui ses peurs, ses traumas, ses peines, ses angoisses, ses découragements, ses réussites et ses amours.

Cependant, ce qui m’a le plus charmée dans ce livre, c’est le style d’écriture de Caleb Azumah Nelson. Sa plume m’a conquise : ses phrases coulent, dansent. Je le répète : Open Water est un long poème en prose. C’est un chef-d’œuvre. J’ai surligné de nombreux passages, des pages entières même. #WritingGoals !

Ce livre a changé ma façon de percevoir l’écriture ; son style m’a inspirée.

Bref, un livre qui m’a fait réfléchir. J’ai senti les communautés noires de Londres représentées. J’ai ressenti beaucoup de peine, beaucoup d’impuissance, mais aussi beaucoup d’espoir.

Une recommandation booktube qui m’a touchée comme aucune autre auparavant.

Gros coup de cœur !

Leave a comment